GRATTE-PAPIER
Ce jour, quand je suis arrivé à la fac, j’étais très excité et j’ai rencontré mon ami Xavier. Nous sommes allé au restaurant universitaire ensemble. Le restô n’est pas bon et n’est pas mauvais non plus, en fait, ça coûte €1,30. Alors, on revient à l’événement du jour, que, je ne savais pas, je rappellerais pendant toute ma vie. J’ai raconté à Xavier ce qui c’est passé avec moi au metrô, je lui ai raconté chaque détail, aujourd’hui je me rends compte que j’ai perdu plus de temps en racontant le fait qu’en vivant ce moment. Mais à la fin de l’histoire j’était encore plus exalté Et Xavier, un peu ennuyé et en ne me croyant pas, il m’ai demandé :
J’ai pensé en laisser tomber, mais j’avais besoin d’une opinion et Xavier était une personne qui donnait de bons conseils. Donc, j’ai répondu et j’ai été plus claire :
— Oui, je joue cette nuit. Mais qu’est ce que — ici, le lecteur peut faire attention au « qu'est ce que » en mettant en relief l’interrogation — tu pense que je dois faire ?
Finalement Xavi a dit :
— Et elle est jolie ?
— Oui, j’ai déjà dit ça au moins une dizaine de fois.
— Alors, passe-lui un coup de fil.
— Oui, je ferai ça.
A cette l’heure Xavi est parti, il avait cour juste après le déjeuner, et m’a laissé seul avec mes pensées.
Étant donné ma mauvaise chance historique, l’appeler n’était pas une chose très simple : et si elle m’avait oublié ? Ou elle pouvait pensé que ça n’était q’une plaisanterie. C’était drôle, mais pendant quelques instants je voudrais ne pas avoir entré dans le metrô.
À la nuit, chez mois, le doute me consommait, je pris le téléphone quelque fois, et pourtant je ne l’ai pas appelé par peur d’elle m’avoir donné un faux numéro. Et pour quoi elle ferait ça ? Bon, à l’époque je n’ai pas pensé comme ça. J’étais encore un ados, plein de doutes dans la tête, d’expectatives et de rêves. Et je pense que j’ai choisi de rêver.
Je ne l’ai pas appelé cette nuit, ni la prochaine, ni après une semaine. Maintenant, ça fait dix ans, je pense à ce jour quelques fois, je pense comment elle est aujourd’hui, comment ma vie aurait pu être. Mais je ne suis pas triste, je me suis marié et je serai père dans 1 mois. Je serais plus heureux si je l’avais appelé ? Bon, ça je ne sais pas, demandez à Xavier. Après quelque temps, j’ai désisté de souffrir, alors je lui ai donné le numéro, pour faire ce qu’il voulait, s’il voulait, et ils sont ensemble jusqu’à aujourd’hui.
Fin.
— Tu vas jouer aujourd’hui ?
Jouer ? Mais quel match ? ! Je l’avais jusque raconté l’expérience la plus excitante de ma vie et il voudrait savoir si je jouerais au ballon à la nuit.J’ai pensé en laisser tomber, mais j’avais besoin d’une opinion et Xavier était une personne qui donnait de bons conseils. Donc, j’ai répondu et j’ai été plus claire :
— Oui, je joue cette nuit. Mais qu’est ce que — ici, le lecteur peut faire attention au « qu'est ce que » en mettant en relief l’interrogation — tu pense que je dois faire ?
Finalement Xavi a dit :
— Et elle est jolie ?
— Oui, j’ai déjà dit ça au moins une dizaine de fois.
— Alors, passe-lui un coup de fil.
— Oui, je ferai ça.
A cette l’heure Xavi est parti, il avait cour juste après le déjeuner, et m’a laissé seul avec mes pensées.
Étant donné ma mauvaise chance historique, l’appeler n’était pas une chose très simple : et si elle m’avait oublié ? Ou elle pouvait pensé que ça n’était q’une plaisanterie. C’était drôle, mais pendant quelques instants je voudrais ne pas avoir entré dans le metrô.
À la nuit, chez mois, le doute me consommait, je pris le téléphone quelque fois, et pourtant je ne l’ai pas appelé par peur d’elle m’avoir donné un faux numéro. Et pour quoi elle ferait ça ? Bon, à l’époque je n’ai pas pensé comme ça. J’étais encore un ados, plein de doutes dans la tête, d’expectatives et de rêves. Et je pense que j’ai choisi de rêver.
Je ne l’ai pas appelé cette nuit, ni la prochaine, ni après une semaine. Maintenant, ça fait dix ans, je pense à ce jour quelques fois, je pense comment elle est aujourd’hui, comment ma vie aurait pu être. Mais je ne suis pas triste, je me suis marié et je serai père dans 1 mois. Je serais plus heureux si je l’avais appelé ? Bon, ça je ne sais pas, demandez à Xavier. Après quelque temps, j’ai désisté de souffrir, alors je lui ai donné le numéro, pour faire ce qu’il voulait, s’il voulait, et ils sont ensemble jusqu’à aujourd’hui.
Fin.
